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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 15:59

Interview de Claude Ferrieux, Meurtre à Romans

(Editions La Bouquinerie )

En quelques mots, comment présenteriez-vous votre roman ?

J’ai écrit une intrigue qui colle à la réalité de la ville de Romans. Ou du moins à ce que j’en connais. J’habite cette ville depuis une dizaine d’années et je m’y trouve bien car ses habitants ont su garder un certain art de vivre, fait de discrétion et courtoisie. Mais il faut se défier des apparences, il existe aussi une vie souterraine glauque et périlleuse. Elle apparaît dans l’ouvrage.

Quels en sont les personnages principaux ?

L’équipe d’officiers de police judiciaire, menée par le commandant Maryse Ancelin, qui n’est pas une inconnue pour mes lecteurs. Elle figurait en effet comme enquêteur en second dans mon précédent ouvrage : Commissaire Bourbonnais. Et l’héroïne, Fadimé, une jeune fille d’origine turque, qui a disparu. Tous ces personnages représentent la diversité de la cité, les communautés immigrées et les habitants de souche. L’enquête se déroule dans divers quartiers de la ville et des environs, auprès des amis de la jeune fille qui étudie au lycée du Dauphiné (que j’ai bien connu en tant que professeur).

Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire cet ouvrage ?

Le plaisir éprouvé à écrire mon précédent roman régional bâti sur une intrigue policière. Je ressens ce dernier ouvrage comme une écriture légère, de divertissement, si je la compare à celle des romans historiques que j’ai écrits auparavant, qui demandent des connaissances précises et une grande rigueur. Les années 70 de Commissaire Bourbonnais, je les ai connues, mais l’époque napoléonienne et le 19e s. (pour : Les derniers tisserands et L’Empire en vacances) nécessitaient pas mal de recherches, cependant, c’est surtout le Moyen-Âge qui m’a posé problème pour évoquer les Vêpres Siciliennes (Un Angevin dans la tourmente des Vêpres Siciliennes). Dans Meurtre à Romans, je suis dans mon univers familier (ou presque), je promène le lecteur avec la joie qui est la mienne au quotidien. La trame est parfois sombre, mais j’ai évité de m’attarder sur les détails morbides et la noirceur de l’affaire criminelle.



 Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?

Mon ouvrage est local, mon héroïne romanaise d’adoption, partagée (comme moi) entre l’endroit où elle vit et les souvenirs de la région d’origine (le Bourbonnais, Vichy). J’aimerais que le lecteur adhère à cette esprit d’ouverture qui, je crois, est conforme à celui de la ville.

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