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9 septembre 2021 4 09 /09 /septembre /2021 23:46

 

Spécialisée en design industriel, Astrick Goussian-Yakhinian revient à ses premières amours artistiques que sont les créations libres. C’est la vie que cette artiste formée en Arménie à l’Institut National des Beaux Arts d’Erevan nous propose, filtrée par le prisme de la  période contemporaine, mitigée mais non dénuée d’espoir.

La peinture, une passion

Installée depuis fort longtemps dans notre région (son atelier occupe une dépendance des locaux de l’Amicale des Arméniens Chemin des Bœufs à Romans), Astrick Goussian-Yakhinian a présenté de nombreuses expositions de ses œuvres et vendu à l’international.  Nécessité vitale pour elle, la peinture lui permet de cristalliser sa perception de la vie et de la traduire en langage visuel. «  Je sens, dit-elle, et je transmets comme si j’écrivais un poème, avec des couleurs, des lignes. »

Il est toujours hasardeux de classifier des créations artistiques, dont l’essentiel est qu’elles touchent le spectateur.  Peut-on parler de réalisme ou d’art abstrait à propos de ses œuvres ? Astrick Goussian-Yakhinian évoque un langage constitué d'une variété de rencontres et d'échanges : entre lignes et couleurs, réalisme et abstraction, mouvement et immobilité.

L’aspect autobiographique est présent et peut concerner des épisodes de vie personnelle ou bien l’Arménie, victime de bien des tourments géologiques ou politiques. La réalité contemporaine est souvent poignante. Mais, à l’opposé, elle peut être douce : la poésie de la vie, l’amour, les fleurs, touchent l’artiste.

Une expo lumineuse, une variété de thèmes

« Que de lumière, on en prend plein les yeux », réagit spontanément une spectatrice.

Le tremblement de terre en Arménie hante un tableau où réalisme et symbolisme se rencontrent : une fenêtre, les larmes qui ruissellent, retrouvent le refuge figuré par le Pont Vieux de Romans. Les hommes se rapprochent dans : Voisinage. Le masque vénitien nous intrigue. Une bulle de silence vient au spectateur, avec ses poissons. Place à la joie de vivre au vin et à la grenade couleur de l’Arménie. Voici l’Amour (que représente un couple), illustré par des accords de musique et des tons bleus. Et puis des fleurs, aux couleurs vives, symbole de vie, seront suivies du masque Covid et des fleurs sombres de la maladie.

Les supports sont : huiles, acryliques, gouaches, techniques mixtes et collages.

                                                Claude Ferrieux

 

 

 

 

 

 

 

 

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