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22 décembre 2022 4 22 /12 /décembre /2022 00:26

Le centre historique de Romans est attrayant par son patrimoine, ses belles pierres sculptées, mais, cette fois c’est une visite axée sur les jolies vitrines, les locaux naguère abandonnés qui brillent de nouveau, qui nous est proposée. Elle part de la boutique de Sylvain Estran, située au 21 rue Mathieu-de-la-Drôme. Issu d’une famille romanaise, ce créateur de robes, essentiellement de mariées, après des séjours à Londres et Paris, s’est décidé au moment du Covid à revenir au pays de son père.  Il juge l’endroit idéal pour sa qualité de vie, l’agrément du quartier historique, pour les facilités données par la Ville à acquérir un local commercial avec un loyer raisonnable et l’aide obtenue pour ses démarches. Il s’est créé un petit réseau grâce à Instagram et envisage de proposer l’e-learning à des personnes qui n’ont pas beaucoup de temps. Les locaux sont agréables et les robes sont belles, faites sur mesure, originales grâce à une création personnalisée. Trois rendez-vous suffisent. Parfois le couturier se déplace au domicile du client. Il s’approvisionne en tissu dans la Loire et en Italie. Il dit avoir connu la belle époque du centre de Romans, puis sa chute, et, depuis quelques années, son renouveau.    

Au cœur du sujet

La genèse du projet par Mme le Maire

M-H Thoraval vient de recevoir à Paris, en marge du Salon des Maires de novembre dernier, au nom de la ville de Romans, le Prix « Ma ville, Mon artisan » et elle recueille les félicitations de Frédéric Régnier, président de la CMA Drôme (Chambre des Métiers et de l’Artisanat). Ce prix est décerné nationalement par les CMA en partenariat avec Médicis (mutuelle retraite). Et, selon F. Régnier, il est bien mérité car le nombre des entreprises artisanales a progressé à Romans de 22% entre 2018 et 2022. (L’image en est valorisée lors de Journées Européennes des Métiers d’Art.)

Mme Thoraval rappelle que depuis 2018 le dispositif Shop in Romans jalonne le centre historique. Au départ, pour tester la fiabilité du projet, on a monté une opération de boutiques éphémères d’artisanat d’art. Et on en a constaté le succès par un flux accru de fréquentation de la Côte Jacquemart et de la rue Mathieu-de-la-Drôme. À partir de là, il a fallu convaincre chaque propriétaire d’investir pour rendre les locaux adaptés à la location, avec, en contrepartie l’assurance d’un bail (commerce : 2 ans ; artisanat : 3 ans). Ensuite, la Ville lance un appel à projet très exigeant pour l’artisanat d’art, opère une sélection et fournit une aide pour le loyer. Dès lors, on vient dans le centre historique visiter en quelque sorte ces cabinets de curiosités où vivre une expérience, une émotion. Au terme du bail, l’artisan garde le local ou bien reçoit une aide pour trouver plus grand. Selon l’estimation de Mme le Maire, l’investissement qui est fait en parallèle pour le patrimoine fait bénéficier les commerçants d’un retour 30 fois supérieur.

On dénombre 18 artisans installés, 13 locaux rénovés (700 m2), 15 artisans sortis du dispositif sont restés sur place, et 3 ont émigré ailleurs à Romans.

M-H Thoraval indique que quatre personnes des services municipaux travaillent au projet ; que le lien entre artisanat et centre-ville est synonyme d’efficacité et de simplification administrative ; que les 20 000 € investis par la Ville sont une « somme dérisoire » par rapport au prix d’une campagne de communication ; que les boutiques installées ou déplacées dans la ville créent de l’emploi (3 sont en cours d’installation avec des projets très qualificatifs) ; que le taux de vacance commerciale a été divisé par 2 (il devient difficile de trouver un local vide) ; que la clé du succès a été le positionnement à un haut niveau d’exigences dès le départ de l’action.

Petit périple en centre-ville

Il suffit de traverser la rue pour trouver la lumière et l’élégance, chez Margaux Morel

(Graines de couleur), où l’on découvrira les bijoux Janoé, d’inspiration nature (Margaux a travaillé dans les parcs animaliers), faits avec des chutes de cuir recyclées ainsi qu’un atelier d’art (aquarelle) destiné aux adultes.

Place Fontaine Couverte, la Ville a racheté des locaux en rez-de-chaussée destinés à accueillir un hôtel d’art avec des cours dans les disciplines artistiques pour adultes et jeunes, censé drainer une clientèle nouvelle. Une brocante sera ouverte en janvier au bas de la Côte Jacquemart et au 13 de cette même rue, on visitera l’atelier de restauration de meubles de Myriam Delétoile  

  intitulé : « La Confidente ». Oui, vous connaissez. Ces petits canapés circulaires style Second Empire et genre film d'espionnage où les deux convives se tournent le dos. Eh bien Myriam Delétoile, lauréate de l’appel à projet, ancienne membre des compagnons du devoir ayant travaillé pour de grandes marques comme Channel ou Hermès, les restaure, ainsi que plein d’autre mobilier de prestige.

Plus haut dans la Côte, on revisitera l’Artisanoscope qui héberge trois artisans à demeure et une vingtaine d’exposants ;

Dominique Fave y présente  ses créations textiles.

La bijouterie  La jolie Française  est tenue par Bénédicte Guichard

qui taille, entre autres, des roches brutes rapportées du Vercors. Elle travaille sur mesure et à la commande sur l’acier inoxydable, l’argent, et vante un savoir-faire  français tout à fait original. Satisfaite de son installation, elle profite depuis deux ans de locaux appropriés dans une bonne ambiance entre commerçants.

Un peu plus haut encore dans la Côte, Lili Blachon

vient d’installer son enseigne de vente de vêtements d’occasion et d’accessoires (écharpe, chapeaux, et aussi chemises) intitulée : Ghost Town. Elle propose un petit stock neuf en matières naturelles et pourvu de pièces rares de collection.

La période est propice. Où peut-on trouver mieux pour sortir des chemins battus de la grande distribution ?

Claude Ferrieux

 

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7 décembre 2021 2 07 /12 /décembre /2021 12:05

Danses et mélodies de duduk et kanoun

Le dépaysement était total. Une brise légère, venue de l’est, avait poussé ses accents caucasiens jusqu’à la salle de Cordeliers. Relayée par les mélodies des duduks, les cordes des kanouns et leurs sonorités orientales. Et les costumes, les danses, transportaient le spectateur au loin, vers ce petit pays qu’est l’Arménie, au-delà des confins de l’Europe, si cher à beaucoup de Romanais et de Valentinois. Mais c’était un spectacle mixte, franco-arménien, puisque composé des prestations de groupes de danses et d’orchestres issus de la ville de Vardenis, jumelée avec Romans (avec l'orchestre traditionnel et le groupe de danse Sassoun) et de Valence (groupe de danse Ara et Anahit et élèves de duduk du Conservatoire).

On fêtait les dix années des échanges entre villes drômoises et arméniennes, et aussi celles de l 'Académie franco-arménienne de Valence qui œuvre pour deux disciplines : la danse et la musique. Elle inclut une classe du Conservatoire de VR Agglo où  l'on étudie un instrument bien particulier : le duduk, sorte de haut-bois à double anche. Ouvert à tous, ce cours comprend 25 élèves. C'est un instrument typiquement arménien qui peut être joué en solo ou au sein d'un orchestre pour tout type de musique. On devait entendre également, lors du spectacle, le son du kanoun, instrument similaire à une cythare, lui aussi originaire du Caucase.

La présentation du spectacle

Elle était bilingue et rappelait l’historique des échanges et de la création de l’Académie, ainsi que la participation de certains de ses jeunes élèves à des concerts en Arménie.

L’adjointe au maire de Vardenis soulignait l'importance de ces échanges, remettait une médaille et un tableau créé par les élèves de l'école d'art d'Erevan aux représentants du maire de Romans et au directeur de l’Académie valentinoise Taron Karapetian.

Au nom de la municipalité romanaise, s’exprimaient les conseillers municipaux : Kristofer Banc révélait sa culture philosophique en citant Platon : « la musique donne une âme à nos cœurs » (les théories du philosophe antique ont aussi inspiré la Renaissance italienne) ; puis affirmait que cette manifestation n’était que le début d'une nouvelle aventure des échanges qui représentent la démocratie par la culture ;  et Philippine Gault rappelait la complexité de l’organisation et constatait que l’Arménie est une terre riche de talents musicaux. Ensuite, survenait le cadeau romanais en phase avec les  nourritures terrestres puisque constitué par du vin.

Le concert

Il débutait avec les duduks valentinois dont le son plutôt aigu se prolonge par un vibrato étonnant et mélodieux. Puis apparaissaient les kanouns, eux aussi accompagnés d'une percussion manuelle prédominante, d'un duduk et d'une sorte de violoncelle, qui provoquaient un dépaysement total, non sans parenté avec ces bandes sonores de films qui se déroulent en Orient. Une musique arménienne saisissante, spectaculaire, par ses rythmes et ses sonorités, qui peut, cependant, paraître un peu lancinante à la longue. En tout cas, les jeunes musiciens maîtrisent parfaitement la technique. Ensuite, les danses rythmées donnaient élan et vigueur à ce spectacle.

La manifestation avait aussi un but humanitaire puisque la recette issue du prix modique de l'entrée sera consacrée à l'aide aux populations sinistrées de l'Est-arménien.

Claude Ferrieux

 

 

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9 septembre 2021 4 09 /09 /septembre /2021 23:56

Tel était le thème annoncé pour le spectacle de samedi au plein air des jardins du musée c’est-à-dire dans le cadre solennel de l’ancien couvent de la Visitation. Des étoiles, entendues au sens propre, il n’en manquait pas dans le ciel de cette soirée à la météo clémente. Mais, brillaient sur la scène les talentueuses sœurs Siranossian, Astrig (violoncelliste reconnue) et Chouchane (violoniste qui conduit également une carrière internationale). Elles allaient être accompagnées (lors des deux soirées) par : Emmanuel Rossfelder (guitare), Félicien Brut (accordéon), Edouard Macarez (contrebasse), Nathanaël Gouin (piano), pour un programme on ne peut plus éclectique allant de Paganini à Piazzolla, en passant par Georges Moustaki ou Georges Bizet.

Qu’il nous soit concédé de saluer l’introduction de cet instrument souvent considéré avec méfiance ou dédain, qu’est l’accordéon. (À noter qu’au pays de Verdi, on a conservé la tradition des accordéons à touches piano, ce qui permet à des musiciens, pianistes de formation, d’y démontrer, outre la virtuosité, le sens de la nuance et leur respect de l’art musical, même s’il est populaire.)

La poésie avait droit de cité grâce à Alexandre Risso, comédien lecteur de beaux textes comme ceux d’Arthur Rimbaud.

Les Musicades Romanesques

C’était la première présentation en ces lieux,  du festival organisé par l’association “Les Musicades Romanesques”, et ceci, après trois ans d’une interruption due aux événements climatiques et sanitaires.

Selon Roger Macia, président de l'association, le public a répondu présent car il connaît le besoin d'un moment de respiration, ce qui est bien l'objectif de la soirée. Sortir de nouveau pour participer à un moment musical d'exception, éclectique entre classique et variétés, comme par exemple le concerto d'Aranjuez (du compositeur espagnol Joaquín Rodrigo), qui est repris par la partition musicale de « Je vais t'aimer » de Michel Sardou.

Un panel d'artistes construit autour des sœurs Siranossian avec, par exemple, le guitariste brillant et sensible qu'est Émmanuel Rossfelder, soliste sur toutes les belles scènes comme les « Folies de Nantes ». 

Au départ, cette organisation était une affaire de copains pour accueillir des artistes « magiques, jeunes, pétillants », selon les mots de Roger Macia, des artistes entre lesquels existe une empathie pour une belle soirée et un week-end musical réussi.

La soirée de samedi

Elle  était ouverte par Bernard Myet, vice-président de MR et ancien président de la SACEM, après que Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans, ait remercié l'ensemble des personnes ayant œuvré en collaboration avec les services de la ville. Puis, elle rendait un hommage appuyé à la famille Siranossian qui porte haut et loin les couleurs de Romans mais ne l'oublie pas. Alexandre Siranossian, outre sa compétence, a apporté de l'humain à la direction de l'École Nationale de musique et de danse de notre ville. Enfin, le cadre de l'ancien couvent où résidaient  les sœurs de la Visitation, des contemplatives, a de quoi inspirer le spectateur et l'inciter à admirer chaque étoile présente sur scène. Roger Myet remerciait l'ensemble des élus et le mécène Jean-Pierre Gagneux, directeur de 6e Sens Promotion, puis il soulignait à quel point l'identité arménienne est maintenant soudée à celle de Romans.

Le spectacle

Il débutait et s'entrecoupait des évocations poétiques impeccables d'Alexandre Risso pour laisser place à des exécutions magistrales de Nathanaël Gouin au piano, qui bénéficiait d'une acoustique remarquable et puissante. Celle-ci permettait également aux instruments plus légers, tels que le violoncelle d'Astrig Siranossian, le violon de Chouchane, sa sœur et la guitare d’Emmanuel Rossfelder, d'exprimer leur excellence.

Un concert de grande qualité.

Et les étoiles allaient être en folie le lendemain, dimanche.

Claude Ferrieux

 

 

 

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9 septembre 2021 4 09 /09 /septembre /2021 23:46

 

Spécialisée en design industriel, Astrick Goussian-Yakhinian revient à ses premières amours artistiques que sont les créations libres. C’est la vie que cette artiste formée en Arménie à l’Institut National des Beaux Arts d’Erevan nous propose, filtrée par le prisme de la  période contemporaine, mitigée mais non dénuée d’espoir.

La peinture, une passion

Installée depuis fort longtemps dans notre région (son atelier occupe une dépendance des locaux de l’Amicale des Arméniens Chemin des Bœufs à Romans), Astrick Goussian-Yakhinian a présenté de nombreuses expositions de ses œuvres et vendu à l’international.  Nécessité vitale pour elle, la peinture lui permet de cristalliser sa perception de la vie et de la traduire en langage visuel. «  Je sens, dit-elle, et je transmets comme si j’écrivais un poème, avec des couleurs, des lignes. »

Il est toujours hasardeux de classifier des créations artistiques, dont l’essentiel est qu’elles touchent le spectateur.  Peut-on parler de réalisme ou d’art abstrait à propos de ses œuvres ? Astrick Goussian-Yakhinian évoque un langage constitué d'une variété de rencontres et d'échanges : entre lignes et couleurs, réalisme et abstraction, mouvement et immobilité.

L’aspect autobiographique est présent et peut concerner des épisodes de vie personnelle ou bien l’Arménie, victime de bien des tourments géologiques ou politiques. La réalité contemporaine est souvent poignante. Mais, à l’opposé, elle peut être douce : la poésie de la vie, l’amour, les fleurs, touchent l’artiste.

Une expo lumineuse, une variété de thèmes

« Que de lumière, on en prend plein les yeux », réagit spontanément une spectatrice.

Le tremblement de terre en Arménie hante un tableau où réalisme et symbolisme se rencontrent : une fenêtre, les larmes qui ruissellent, retrouvent le refuge figuré par le Pont Vieux de Romans. Les hommes se rapprochent dans : Voisinage. Le masque vénitien nous intrigue. Une bulle de silence vient au spectateur, avec ses poissons. Place à la joie de vivre au vin et à la grenade couleur de l’Arménie. Voici l’Amour (que représente un couple), illustré par des accords de musique et des tons bleus. Et puis des fleurs, aux couleurs vives, symbole de vie, seront suivies du masque Covid et des fleurs sombres de la maladie.

Les supports sont : huiles, acryliques, gouaches, techniques mixtes et collages.

                                                Claude Ferrieux

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 avril 2021 3 07 /04 /avril /2021 18:59

J'avais lu, il y a quelque temps, que les vitraux de la façade, détruits par la tempête de grêle de 2019, seraient restaurés selon le style moderne qui était le leur (sans doute différent de ce qui apparaissait au moyen-âge).

Or, l'on sait que l'art du vitrail fut et est typiquement français, comme en témoignent les nombreuses églises et cathédrales d'Italie qui firent appel à des artisans-artistes de notre pays. Dans les ateliers, on y consacrait beaucoup d'énergie, on y passait beaucoup de temps, le denier ecclésiastique y dédiait des sommes considérables. Il en résulte ces vitraux magnifiques qui scintillent, brillent, resplendissent sous les rayons du soleil tout en racontant l'histoire des Evangiles.

L'époque moderne n'a plus cette capacité et je m'attendais à être peut-être déçu. Mais ce ne fut pas le cas. Loin de là. De ces scènes stylisées, il se dégage une harmonie de lumière, des lignes très flatteuses pour le regard. Le vitrail a perdu sa vocation pédagogique, mais, franchement, qui s'en soucie ?

Un espace de beauté qui magnifie la nef gothique de Saint-Barnard.

A gauche les vitraux modernes, à droite : une composition plus ancienne

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25 mars 2021 4 25 /03 /mars /2021 05:31

Une semaine banalisée au lycée horticole de Romans  

Inauguration de l’expo vendredi dernier

Ce fut une semaine très particulière pour les étudiants de BTS aménagements paysagers 2e année, du lycée Terre d'horizon, entièrement consacrée à la réalisation d’un projet pédagogique de création artistique à partir de matériaux nobles.  « Cela correspond bien au futur métier des élèves qui consiste à imaginer le jardin », nous dit le proviseur M. Chalumeau qui se félicite d’avoir obtenu un financement du Conseil Régional lequel a permis de faire venir un artiste formateur Erik Barray. « Cela nous donne des réalisations sympa qui mettent en valeur certaines zones de l’établissement. »

Qu’est-ce que le LandArt ?

Telle est la question qui fut posée tout au début de la semaine et à laquelle a répondu Mme Élise Roybin professeur d’Éducation Socio-Culturelle, qui a travaillé en collaboration avec sa collègue Mireille Roquigny. « Il s’agit d’un courant artistique visant à souligner la beauté présente dans la nature. Il convient d’essayer de la donner à voir à partir de matières naturelles, d’attirer le regard par exemple vers un nid, symbole de la planète. Il faut aussi sensibiliser à la fragilité de notre monde par des créations éphémères qui ne seront figées que par la photographie. »

L’exposé initial fut suivi de recherches créatives aboutissant à des propositions collectives pour les objets et les cartels d’illustration. La fin de la semaine fut consacrée à la mise en œuvre avec l’apport de l’atelier lyonnais de vanniers urbains.

Erik Barray et Elise Roybin

Erik Barray

Son atelier de LandArt participe à la Fête des Lumières de Lyon et aussi à des animations lumineuses de parcs et jardins. « Je viens tous les ans au lycée Terre d’horizon  et j’ai plaisir à ouvrir des portes avec les élèves, nous déclare-t-il.  Le travail de l’osier nous amène à reproduire des techniques ancestrales comme par exemple il y en eut dans les jardins de Versailles au Grand Siècle. Et il faut en faire quelque chose  de contemporain qui colle au plus près de la conception voulue par les élèves. Cela a valeur d’éveil et engendre leur satisfaction en lien avec la nature et l’horticulture. »

Les réactions des élèves

Ils ont trouvé cette activité bien sympa et soulignent la gentillesse des intervenants. Leur projet initial a dû être adapté aux difficultés techniques. Il leur a fallu de la précision et de la patience pour travailler des plantes comme osier, bambou, forsythia. Et les difficultés à surmonter sont comme une leçon de vie et une expérience positive.

En conclusion, on constate qu’il s’agit d’une démarche entièrement écologique. Les organisateurs ont noté une grande spontanéité et beaucoup de motivation chez les jeunes qui ont aussi préparé les échéances scolaires en s’exerçant à présenter en public leurs réalisations.

Claude Ferrieux

Une expo dans un cadre naturel

Elèves et encadrants devant l'arbre de la vie

Il faut remarquer que chaque groupe d’élèves a présenté son propre concept. Ici, l’arbre de la vie avec son ADN. La vie sort du sol et suit le thème de l’élévation vers le soleil.

Les forces de vie discrètes et essentielles : la toile, tissée par l’araignée qui se cache après l’ouvrage ; les lianes qui portent la sève et participent au flux de vie ; la ruche avec ses ouvrières qui travaillent en toute discrétion.

Inspiration nature. Le nid, suspendu, se reflète dans l’eau, sa taille, exagérée le met en valeur.

La passerelle sert de symbole à un itinéraire de vie. C’est un obstacle à surmonter qui peut représenter pour l’animal ou l’humain le passage vers la mort.

La queue de la baleine, en forme de nasse, sort de l’eau et se reflète. C’était un projet difficile, mais réussi. La mise à l’eau du 1m20 immergé n’était pas sans risques. Les auteurs voient leur réalisation casser la linéarité du lac mais ils la considèrent aussi avec humour.

« Chute ascensionnelle », sur le thème de l’élévation. L'oxymore correspond à une création originale : la goutte d’eau qui a chuté, rebondit sur la surface et remonte… très haut.

Les racines puisent dans le lac ; associées au nid qui symbolise le début de la vie,  les lianes s’agrippent autour de l’arbre.

Le groupe au complet

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27 octobre 2020 2 27 /10 /octobre /2020 11:46
La tour Jacquemart cache ses futurs attraits

Le souci du détail

En cours de restauration (de juin à fin février 2021), la tour Jacquemart va retrouver bientôt son aspect originel. C’est-à-dire (en plus du remplacement des blocs de molasse et de tuf dégradés), se trouver coiffée d’une couverture présentant la brillance du fer blanc. En effet l’entreprise Beaufils, de Saint-Etienne, s’emploie à un patient travail d’étamage sur les plaques de cuivre qui serviront de toiture. C’est ainsi que l’on procédait au Moyen-âge.

La démonstration

Elle a eu lieu sous un abri  de fortune au pied de la tour, mais l’essentiel du travail est réalisé dans les ateliers stéphanois de l’entreprise. On a choisi l’étamage sur cuivre, contrairement à la technique moyenâgeuse où on étamait sur des plaques d’acier (fer blanc). Le résultat visuel sera identique, la toiture aura le même aspect brillant à la lumière et au soleil. Mais le cuivre étamé est un matériau plus malléable, plus étirable que le fer blanc. Et la toiture sera durable, moins sujette à la rouille, pour plus d’un siècle si elle n’est pas victime d’aléas climatiques.

Michaël Serrano fait fondre la baguette d'étain

La technique

Sur une plaque de cuivre préalablement décapée, on fait fondre au chalumeau le bâton d’étain (20 % de plomb) de façon à disséminer des gouttes de l’alliage sur la plaque. Ensuite on chauffe fortement cette zone parsemée d’étain et avec des chiffons on étend le métal sur toute la surface de la plaque. C’est un travail de patience, il faut compter deux heures pour une plaque de cuivre longue de 12 m. L’épaisseur finale est inférieure à 1 mm, mais c’est 1,5 tonne de cuivre étamé qui sera réparti sur les 145 m ² de la toiture.

Peu à peu, apparaissent les reflets de l'étain (Crédit photo Joël Garnier Ville de Romans)

Lors de la réfection de 1967, on avait cédé à la facilité en recouvrant la tour de plaques de zinc et de tuiles. Dans un souci d’authenticité, la Ville de Romans a fait un choix plus audacieux qui vise, au final, à accroître l’attrait de notre ville et qui va jusqu’à des particularités que l’on n’aurait pas imaginées.

Peu à peu, Romans s’embellit, Romans redore son image, Romans charme son visiteur.

Claude Ferrieux

Quelques images du chantier remplacement de pierres, cloche, toiture, dépose tête Jacquemart Crédit photo Ville de Romans

 

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11 août 2020 2 11 /08 /août /2020 13:22

 Une promenade « verte » autour de la gare

 Les arbres voyageurs s’arrêtent à Romans 

Samedi 8 août l’association de la sauvegarde du patrimoine organisait une visite en ville sur un thème original et bucolique : depuis longtemps les Romanais se sont intéressés aux arbres exotiques qu’ils ont plantés dans leur jardin, sur les places, le long des rues. La promenade, animée par Nicole Collus et Lucien Dupuis permettait de découvrir une douzaine d’espèces.

C’est l’ancien proviseur du lycée Albert Triboulet qui précisait d’entrée que l’idée de cette sortie était à l’origine de Françoise Gardel. Lui-même ayant beaucoup vécu à la campagne se passionnait pour le sujet, d’abord au sein de l’association Universitaire d’Etudes Drômoises avec le thème des « arbres de la liberté » qui, en fait, furent plantés bien après la grande Révolution, au moment de celles de 1830 et 1848. Mais ces arbres ont connu un sort aléatoire, nous dit Lucien Dupuis : « Plantés par des municipalités de gauche, ils furent ensuite parfois coupés par leurs successeurs de droite qui détestaient ce symbole. Et, à Romans… il n’en subsiste aucun ». L’ancien enseignant s’est ensuite intéressé à d’autres arbres pour un inventaire « Beaux Arbres de la Drôme », livre illustré qui est épuisé mais que l’on peut consulter à la médiathèque

 

Le Magnolia

Place Carnot

Son arrivée en France est à l’origine d’une petite légende : en 1711, le gouverneur de la Louisiane avait envoyé des plans de cet arbre, qui, arrivés en Bretagne et convoyés à Nantes, avaient été plantés sans succès dans les serres. Aussi, le jardinier en jeta les plans sur un tas de fumier. Sa femme eut alors l’idée de les reprendre et de les mettre dans son jardin et… elle obtint un spécimen magnifique.

L’arbre tient son nom du botaniste montpelliérain Magnol.

L’exemplaire de la place Carnot a sans doute plus d’un siècle, les champs qui se trouvaient là ont été transformés en 1864 avec l’arrivée du chemin de fer.

Le Marronnier d’Inde

Place Carnot

Comme son nom ne l’indique pas, cet arbre ne vient pas d’Inde, mais a été importé par la Compagnie des Indes qui commerçait avec l’orient. Il fut introduit en 1615 en provenance d’Albanie ou du Nord Grèce.

Les marrons  d’Inde ne sont pas comestibles mais sont utilisés en pharmacologie.

Son ombre est nocive, prétend-on.

 

 

 

Le Cèdre du Liban

Place Carnot

Cette espèce particulière de cèdre fut importée, selon la légende, dans le chapeau du botaniste Bernard de Jussieu en 1734.

Ce bel arbre a connu une vogue et a beaucoup été planté fin 19e et au cours du 20e siècle. On en trouve beaucoup à Valence, dans le quartier du lycée Camille Vernet.

Il faut remarquer encore place Carnot, en complément de ces trois arbres, un magnifique platane, très courant à Romans et en Drôme, et caractéristique de nos régions pour les gens du Nord.

On le recherche pour son ombre, que l’on obtient par un large étêtage.

Une longue plantation en fut réalisée à Buis-les-Baronnies, en 1801, pour fêter, selon la légende, la naissance du roi de Rome.

Son bois à l’aspect noyer satiné est précieux pour les ébénistes.

Le Liquidambar

Boulevard Jean Moulin

De l’autre côté de la voie ferrée, par le passage inférieur, c’est au tour de Nicole Collus de nous faire partager sa passion.

L’étymologie est trompeuse et n’a rien à voir avec une quelconque boisson : liquide, oui, mais : ambar, ambre en arabe, car sa résine a une odeur de cannelle. Le liquidambar d’Amérique fut découvert en 1528 par les conquistadors, importé en Angleterre en 1681. Il faut attendre 20 ou 25 ans avant qu’il ne fleurisse et il est donc peu planté. Mais il pousse assez vite et sa vie est de 150 ans.

Le Gattilier ou  « Poivre des Moines »

Boulevard Jean Moulin

Non loin de la voie ferrée, là encore. On en tire une épice nommée poivre des moines, réputée calmer les ardeurs sexuelles, en anglais : « chaste tree ».

 

 

 

 

Le Savonnier

Rue Bouvet

Il est aussi appelé « arbre aux pluies d’or », tant ses pétales jaunes sont nombreux et donnent de jolis effets colorés lorsqu’ils tombent.

Il provient de Chine. La saponine est présente à raison de 8% dans son écorce et son fruit. D’où le nom de l’arbre. Mais elle est inutilisée en Europe. En Chine on en fait du shampoing.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Ginkgo biloba

Rue Bouvet

Son ovule, ginkgo en chinois signifie : abricot d’argent. Sa feuille a la particularité d’être à aiguilles et formée de deux lobes, biloba.

C’est un arbre très ancien qui remonte à l’ère secondaire (270 millions d’années). Il a supporté tous les bouleversements climatiques, et a même réussi à se reproduire sur le site dévasté de la bombe atomique d’Hiroshima.

On le trouve dans les temples japonais comme symbole de longévité. Il résiste aux maladies, aux variations de températures et au feu. Il fait monter sa sève jusqu’à ses feuilles pour se protéger des flammes et on l’utilise comme pare-feu dans le midi. (On parle aussi d’un gaz qu’il sécrèterait et qui l’envelopperait.)

Introduit à Montpellier en 1778 et en 1795 à Paris, il ne se reproduisait pas. Il fallut pour cela qu’on greffe un rameau femelle en 1835. On l’appelle aussi familièrement «  40 écus » car un malin l’avait acheté pour cette somme dérisoire à un botaniste anglais enivré.

Petite particularité : l’ovule femelle est très malodorant. Le bois de Ginkgo biloba est utilisé en Chine et le noyau de l’ovule sert de dragée. Cet arbre s’auto renouvelle.

L’Ailante

Rue Gaillard

Il provient de Malaisie et du Japon. Il fut introduit pour la culture du ver à soie, mais ce fut un échec. Ses feuilles mâles sont malodorantes et toxiques, sa sève irritante. Il est aussi envahissant. Cependant, il a le mérite d’être résistant à la sécheresse et peut s’avérer utile pour stabiliser un talus.

 

Le Robinier ou pseudo acacia

Rue du réservoir

Il offre un bel ombrage et ressemble à un acacia. Il doit son nom à Jean Robin, botaniste à Paris sous les règnes d’Henri III, Henri IV et Louis XIII. Robin reçut les graines d’un ami anglais, et les sema en 1601.

Le bois de robinier, imputrescible, sert à faire des piquets pour les retenues de terre ou du mobilier de jardin. Ses fleurs sont comestibles sous forme de beignets ou dans des gâteaux. Il sert à produire ce que l’on dénomme communément miel d’acacia.

Une intéressante visite, qui nous donne un autre regard sur la ville, limitée à un périmètre raisonnable, faite par des bénévoles de Sauvegarde du patrimoine passionnés.

Claude Ferrieux

 

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4 novembre 2019 1 04 /11 /novembre /2019 15:08

Petit préambule

Raconter l’Histoire sans la déformer, voilà une ambition bien légitime, mais hasardeuse. Chaque vision de faits historiques n’est qu’un point de vue généré par nos lectures. Les faits et la vision des faits.
Naguère, j’aimais suivre « Les dossiers de l’écran », émission commençant par un film historique discuté, critiqué ensuite par les historiens. On en ressortait avec des connaissances plus justes.
J’essaie, dans mes écrits, de coller aux connaissances historiques que je peux rassembler.

 

 
Pour entrer dans le vif du sujet
 
Nous sommes pendant la nuit du 8 au 9 septembre 1523 à la forteresse de Chantelle aujourd'hui détruite. C'est, en fait, la dernière nuit du duc Charles III en Bourbonnais puisque son départ est programmé pour la nuit suivante : par un souterrain et avec des chevaux ferrés à l'envers, affirme la légende.
Un voyage rocambolesque à travers l'Auvergne vers le sud puis à nouveau vers le nord pour traverser plusieurs fois le Rhône, suivre des soldats incognito, manquer de peu de périr dans le froid et la neige. Mais tout cela est pour plus tard.
 
Cette dernière soirée, en confidence avec une vieille servante, est celle des souvenirs, de l'époque brillante du duché, de l'apogée de la magnificence de la ville de Moulins et de la puissance du duché.
 
Le duc s'y montre bien différent du chef de guerre redoutable qu'il fut, connétable vainqueur de Marignan, et qu'il sera, triomphant de François 1er à Pavie.

C'est un homme bon, simple et cultivé, qui a reçu l'éducation de sa tante Anne de France et de son oncle Pierre II. Sa vie est sur le point de basculer (a-t-il le choix ? Deviendra-t-il traître à son roi ? Ce dernier le mérite-t-il ?) 
 
Et puis il y a l'espoir, Charles Quint lui promet sa sœur en mariage, un royaume à conquérir en Provence, une autre destinée s'offre à lui. Un moment crucial et avec des accents de tragédie quand on connaît la suite... 
 
 
Chaque chapitre comprend une partie romancée, des compléments historiques et un moment ludique (quiz, mots croisés, etc.) ...
Article de La Montagne

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4 novembre 2019 1 04 /11 /novembre /2019 14:53
Bourbonnais pris au piège Chronique d'une lectrice

Bourbonnais pris au piège / Claude FERRIEUX
Résumé :
L'action se déroule dans les années 90. Jean-Claude Bourbonnais vient d'être nommé commissaire principal à Clermont-Ferrand. Pour tenter de rompre l'isolement et de s'intégrer dans son nouvel environnement, il s'inscrit dans un club sportif. Là-bas, il y rencontre Romain qui va par la suite lui présenter des personnes plutôt bizarres. Ces dernières risquent bien de mettre le flic dans une situation embarrassante...
Du côté professionnel, le commissaire va devoir faire face à plusieurs enquêtes simultanées et devra parfois déléguer certaines tâches... D'abord, une série de cambriolages à Vichy, Gannat et Clermont va amener leurs auteurs à une prise d'otages au cours de laquelle Bourbonnais pensera reconnaître une personne de son entourage... Puis il y a également cette affaire concernant la disparition d'un couple de personnes âgées qui laisse présager le pire...
Le commissaire principal Bourbonnais ne voit pas tout de suite les dangers qui le guettent dans sa vie privée et qui risquent de se répercuter sur sa carrière. Il va mettre les pieds dans quelque chose dont il n'arrive pas à saisir la réelle nature. Mais on n'apprend pas à un vieux singe à faire la grimace et de ce fait, il ne compte pas se laisser faire... A la fois déterminé et serein, il va tout mettre en oeuvre pour résoudre les enquêtes en cours mais également, pour mettre un terme aux pressions qu'on exerce sur
lui...
Mon avis :
Lire un livre avant qu'il sorte et donner ses impressions à l'auteur s'appelle de la bêta-lecture. C'est une expérience très intéressante que j'avais déjà eue l'occasion de tester à la fin de l'année dernière. Et c'est également le cas ici ; je me sens donc privilégiée d'avoir pu lire ce nouvel opus des aventures du commissaire Bourbonnais et je remercie Mr Ferrieux de m'avoir donné l'occasion de me pencher dessus avant presque tout le monde.
Nous retrouvons donc Jean-Claude Bourbonnais en poste à Clermont-Ferrand, ville dans laquelle il va essayer de se trouver des attaches, des amis ; mais son inscription au club d'escrime va, certes, lui apporter de nouvelles connaissances mais celles-ci, pour certaines, vont s'avérer être douteuses...
Cependant, pendant une bonne partie de l'histoire, Bourbonnais va se voiler la face et refuser de voir qu'il a commencé à mettre les pieds dans un truc louche... On le sent assez naïf et un brin trop confiant ; il s'imagine que le milieu sportif dans lequel il évolue est sain, que la pourriture du monde ordinaire ne peut atteindre, et pourtant... Toutefois, le fait de rester serein face aux diverses situations va lui servir d'atout. Notons que Bourbonnais est très attaché à ses origines, à sa région natale qu'il a plus connu à
travers les récits du père : ainsi, il y a de longues descriptions de lieux, de monuments... Je n'ai pu m'empêcher d'établir un lien entre lui et l'auteur et j'imagine qu'il y a beaucoup de Claude Ferrieux dans le personnage de Bourbonnais...
Au niveau des enquêtes, on a d'abord une série de cambriolages qui s'enchaînent jusqu'à déboucher très rapidement sur une prise d'otages. Le commissaire va faire preuve de sang-froid face à la situation. Sa capacité d'observation va également lui permettre d'avancer dans l'enquête ; il sera bien aidé par son fidèle adjoint, Philippe Dumont. Puis il y a cette histoire de disparition d'un couple de retraités que j'ai trouvée intéressante dans la mesure où on croit tenir une piste, celle d'une vengeance, pas mal d'éléments tendent dans cette direction, cependant l'issue de l'enquête montrera que c'est une toute autre explication... Tout comme dans le 1er volet (Commissaire Bourbonnais : L'homicide de Saint-Yorre), les dénouements se trouvent en fait loin de ce qu'on peut imaginer ; il y a un effet de surprise très rapidement suivi d'un sentiment de soulagement quant au fait que les investigations de Bourbonnais et ses subordonnés ont abouti...
D'un point de vue global, c'est un roman court (165 pages) qui se lit vite et dont l'écriture est fluide. Le caractère régional y est fortement marqué ; de nombreuses descriptions précises de certains lieux plairont certainement aux amis Auvergnats, Berrichons et Bourbonnais. Le personnage du commissaire Bourbonnais est sympathique, ce n'est pas un nerveux, il prend les choses assez tranquillement ce qui
change d'autres personnages qu'on peut croiser dans certains livres et qui ont un tempérament impulsif.
Ce livre est donc un policier que j'ai bien apprécié.
Page Facebook : Les passe-temps de Delphine

 

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